Ou se trouve les zones polluées

La plupart des données internationales sur la production de déchets plastiques océaniques dont nous disposons aujourd’hui, proviennent en grande partie d’une étude réalisée par la canadienne Jenna Jambeck en 2010. Le Dr Jambeck propose une estimation des déversements, par différence entre la production de déchets plastiques par les populations littorales (celle vivant à moins de 50 km des côtes ou des bords de fleuves) et les quantités de déchets gérées par ces mêmes populations (recyclés, revalorisés ou stockés). La différence entre ces deux chiffres constitue les déchets non gérés (missmanagement) dont la plus grande partie se retrouve inexorablement en mer comme le démontre le Dr Jambeck.
C’est à partir de cette estimation que nous pouvons aujourd’hui dresser cette cartographie des pays dont les populations littorales produisent le plus de déchets « non gérés ». C’est ce que nous propose, aujourd’hui, Patrick Fabre, notre référent «Océanoplasticien » avec cette carte montrant les quantités de déchets produits par les pays ayant des côtes (au nombre de 192), et leur conséquence immédiate sur les zones maritimes côtières (zones dégradées).

Nous constations que le grand Sud Est Asiatique est le plus générateur de ces déchets plastiques océaniques.

C’est ce que nous considérons comme zones d’action prioritaires. C’est ici, où la concentration de plastiques sous forme de macro déchets (avant leur dispersion et réduction dans les gyres océaniques) que notre action sera la plus pertinente et surtout, la plus efficace. Mais la carte montre aussi que d’autres zones de forte concentration sont identifiées, notamment en Afrique ou en Méditerranée. Ces constats montrent à quel point les zones d’action du Manta sont nombreuses, et à quel point il sera nécessaire, faute ou en attendant de réduire les sources de pollutions, d’agir en mer avec plusieurs bateaux.
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