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août 2017
  • Collecter les déchets plastiques en mer avant qu’ils ne se fragmentent.

    Manta Project par The SEA CLEANERS : Collecter les déchets plastiques en mer avant qu’ils ne se fragmentent.

    L’Express, Juillet 2017 – évoque le projet : A l’assaut du plastique dans le monde.

    La pollution plastique des océans entre de plus en plus dans la conscience du public, et des articles comme celui de Marine Cygler dans l’Express y contribuent grandement. Les enjeux sont importants, autant que les moyens à mettre en œuvre.

    Perturber à minima la faune marine.

    Les scientifiques, comme François Calgani, mettent en garde contre le risque de capture accidentelle d’animaux marins liés à ce type de « récolte ».

    Son avis est pertinent et le MANTA Project a placé l’étude des systèmes de prévention et de surveillance au cœur de ses préoccupations : Caméras sous marines, sonar, ondes répulsives sont autant de pistes sur lesquelles travaillent nos équipes techniques pour éviter ou remettre à l’eau immédiatement, les animaux qui seraient pris dans le système de collecte.

    La force de ce projet, c’est la mobilité du navire

    Se déplacer sur une zone de pollution accidentelle, sa vitesse de déplacement sera de l’ordre de 500 à 600 kilomètres par jour hors ramassage, est un atout majeur.

    Le MANTA collectera les déchets sur des zones de convergence de macro-déchets, avant la longue dérive océanique, ou les plastiques flottants sont pressentis comme n’ayant pas encore été dégradés. Une précision concernant la taille du navire : sa largeur sera limitée à 49 mètres. C’est une contrainte pour le passage de canaux internationaux comme Panama. Il faut donc faire preuve d’imagination pour pouvoir collecter plus large… ou plus efficacement ! C’est l’objet de toutes les études en cours sur le projet définitif.

    Une motivation d’abord écologique

    Ces déchets pourront constituer une base de développement d’économie, mais sous réserve qu’ils aient conservés leur intégrité moléculaire et leurs caractéristiques techniques ; ce qui n’est pas une certitude à l’issue des premières études sur des plastiques ayant séjourné longtemps en mer. Les industriels sont à l’écoute et attentifs à l’évolution dans ce secteur, pour preuve les contacts noués entre The Sea Cleaners et « Adidas ».

    Pour autant les déchets plastiques pourront constituer une base de développement d’économie circulaire locale, ce que nous considérons comme le début d’un inversement des pratiques. Dans l’état actuel de notre projet The Sea Cleaners, la contribution à la réduction de la pollution plastique océanique prime sur des perspectives de rentabilité économique de la matière repêchée.

     

     

     

     

     

  • Pas de trêve pour le MANTA Project de The Sea Cleaners

    Yvan Bourgnon président et fondateur de The Sea Cleaners, est à mi-parcours du Passage du Nord-Ouest en Arctique. L’exposition médiatique liée à cet exploit lui donne l’occasion de sensibiliser au réchauffement climatique et à la pollution plastique des océans dont l’Arctique n’est pas épargné.

    Pendant ce temps, le consortium technique avance.

    Depuis 2016, après les campagnes de crowfunding menées avec succès en France et en Suisse, la page blanche n’a cessé de se remplir. Les débats d’idées, débats techniques, et la volonté d’innover dans tous les aspects du projet ont permis de dégager plusieurs options principales.

    En 2017, le consortium technique sélectionné par l’association The Sea Cleaners et constitué d’architectes navals, d’ingénieurs et de designers a travaillé et continue encore en cette période estivale, à étoffer et préciser le cahier des charges du Manta : long de 70 mètres et large de 49 mètres, le premier navire hauturier collecteur de macro-déchets plastiques.

    Plusieurs options sont soumises à analyse et comparaison pour déterminer leur faisabilité et trouver la meilleure adéquation avec le cahier des charges. Elles concernent 4 axes principaux :

    Le collecteur de déchets

    C’est lui qui est le cœur du projet, et il détermine la forme générale du navire qui doit lui conférer la plus grande efficacité. Sa fonction est de récolter les déchets et, associé à une véritable usine, de les trier, de les dépolluer et de les compacter.

    Une des préoccupations des équipes de conception est de prévoir des dispositifs pour éloigner les animaux marins afin d’éviter des prises accidentelles.

    Le stockage

    Le système de stockage, compression ou broyage, et la taille des cales, sont des facteurs déterminants pour l’action du navire et la durée des campagnes. Les premiers calculs font état de plus de 600 M3 de stockage par campagne, ce qui représente de 300 à 400 tonnes de matière stockée dans le navire, selon les modes de stockage en étude.

    L’énergie et la propulsion

    Pour assurer le déplacement et la vitesse de croisière d’un navire qui dépassera largement les 1000 tonnes, les sources d’énergie et leur nature, font l’objet de notre plus grande attention. Notre volonté est de baisser notre emprunte carbone au minimum. L’énergie solaire est capable de produire plus de 100 W au m2. L’éolienne est une autre alternative ; qu’elles soient horizontales ou verticales (Darius) elles produisent de l’énergie en quantité satisfaisante. Les voiles classiques offrent l’avantage d’être parfaitement maîtrisées mais de taille démesurée pour mouvoir un tel navire. Les turbovoiles, déjà utilisées sur des cargos et sur l’Alcyone de l’équipe Cousteau, restent dans le débat. La solution sera un mix de ces possibilités.

    Les aménagements généraux du navire

    Personnel navigant, opérateurs des dispositifs de collecte, de tri, de stockage, mécaniciens, électriciens, informaticiens, tous devront être hébergés, nourris, soignés. Les temps de collecte nécessiteront probablement des rotations de postes. Le navire devra pouvoir accueillir les scientifiques des expéditions, chimistes, biologistes, data managers, et des invités, ONG, VIP, Mécènes…

    Les choix entre ces options seront arbitrés par l’équipe technique du projet et Yvan Bourgnon, à son retour en septembre, et permettront de fixer les grandes lignes qui baliseront la conception du Manta. La réalisation d’un prototype au 1/10 en 2018, permettra d’affiner et de valider certaines options. Une campagne de repérage est en préparation pour les futures missions, et sera menée en Indonésie ; nous vous relaierons l’actualité de ces événements essentiels pour l’avenir du projet Manta, qui est aussi le vôtre.

  • Le futur MANTA, navire collecteur de déchets plastiques en étude

    En 2016, le futur MANTA, navire collecteur de déchets plastiques, a été l’objet de réflexions préliminaires sur le fond. Elles ont permis de dégager plusieurs options qui sont soumises à comparaison depuis quelques mois au sein du consortium technique d’architectes navals, d’ingénieurs et de designers retenus par The Sea Cleaners.

    A son retour du Défi du Passage du Nord-Ouest en septembre, Yvan Bourgnon président de l’association The Sea Cleaners se joindra à l’équipe technique pour effectuer un arbitrage entre ces orientations cruciales pour la conception du navire.

    Dès cette rentrée 2017, ces choix vous seront dévoilés progressivement afin de vous associer, point par point, à la conception de ce projet unique au monde : Le MANTA, premier navire hauturier destiné à la collecte des macro-déchets en mer.

    La première concrétisation de ce travail de longue haleine sera la mise à l’eau en 2018 d’un prototype au 1/10ème destiné à affiner et tester le système du collecteur.

    Les études détaillées se poursuivront pour l’option retenue et aboutiront à la production des plans du navire en vue de sa construction.

    Les challenges sont nombreux, l’innovation couve à tous les étages. Nous partagerons avec vous prochainement, l’actualité de cette phase de décisions cruciales pour l’avenir du projet MANTA.