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29 août 2017
  • Collecter les déchets plastiques en mer avant qu’ils ne se fragmentent.

    Manta Project par The SEA CLEANERS : Collecter les déchets plastiques en mer avant qu’ils ne se fragmentent.

    L’Express, Juillet 2017 – évoque le projet : A l’assaut du plastique dans le monde.

    La pollution plastique des océans entre de plus en plus dans la conscience du public, et des articles comme celui de Marine Cygler dans l’Express y contribuent grandement. Les enjeux sont importants, autant que les moyens à mettre en œuvre.

    Perturber à minima la faune marine.

    Les scientifiques, comme François Calgani, mettent en garde contre le risque de capture accidentelle d’animaux marins liés à ce type de « récolte ».

    Son avis est pertinent et le MANTA Project a placé l’étude des systèmes de prévention et de surveillance au cœur de ses préoccupations : Caméras sous marines, sonar, ondes répulsives sont autant de pistes sur lesquelles travaillent nos équipes techniques pour éviter ou remettre à l’eau immédiatement, les animaux qui seraient pris dans le système de collecte.

    La force de ce projet, c’est la mobilité du navire

    Se déplacer sur une zone de pollution accidentelle, sa vitesse de déplacement sera de l’ordre de 500 à 600 kilomètres par jour hors ramassage, est un atout majeur.

    Le MANTA collectera les déchets sur des zones de convergence de macro-déchets, avant la longue dérive océanique, ou les plastiques flottants sont pressentis comme n’ayant pas encore été dégradés. Une précision concernant la taille du navire : sa largeur sera limitée à 49 mètres. C’est une contrainte pour le passage de canaux internationaux comme Panama. Il faut donc faire preuve d’imagination pour pouvoir collecter plus large… ou plus efficacement ! C’est l’objet de toutes les études en cours sur le projet définitif.

    Une motivation d’abord écologique

    Ces déchets pourront constituer une base de développement d’économie, mais sous réserve qu’ils aient conservés leur intégrité moléculaire et leurs caractéristiques techniques ; ce qui n’est pas une certitude à l’issue des premières études sur des plastiques ayant séjourné longtemps en mer. Les industriels sont à l’écoute et attentifs à l’évolution dans ce secteur, pour preuve les contacts noués entre The Sea Cleaners et « Adidas ».

    Pour autant les déchets plastiques pourront constituer une base de développement d’économie circulaire locale, ce que nous considérons comme le début d’un inversement des pratiques. Dans l’état actuel de notre projet The Sea Cleaners, la contribution à la réduction de la pollution plastique océanique prime sur des perspectives de rentabilité économique de la matière repêchée.